Gérardmer 2016 - Jour #2

The classics ones

Affiche Howl

Trois films en présentation officielle ce vendredi 29 janvier à Fantastic'Art 2016 : The Devil's Candy, February et Howl. Du classique plus ou moins bien remis au goût du jour.


Prix du Jury ici-même à Gérardmer en 2011 pour The Loved Ones, l'Américain Sean Byrne revient cette année pour présenter The Devil's Candy, l'histoire d'une famille qui s'installe dans une maison au passé douteux : les anciens occupants y sont morts de manière violente, et le fils semble y être pour quelque chose. Rien de bien nouveau en soi. Malgré cet argument usé, la descente aux enfers de cette famille prend aux tripes, notamment grâce aux interprètes Ethan Embry (le père), artiste peintre fan de Heavy Metal, ainsi que Kiara Glasco (la fille), tous deux attachants jusqu'au fatal dénouement. Le score, du Metal évidemment, a de grandes chances de remporter le prix de la meilleure bande originale. A voir !

The Devil's Candy


February est le cinquième film en compétition et le premier de l'Américain Osgood Perkins. Dans la lignée des bandes d'exorcisme récentes telles que Esther ou Sinister, February suit des jeunes filles dans un pensionnat religieux. A l'arrivée des parents à l'école pour le départ en vacances de février, deux des pensionnaires apprennent qu'elles vont devoir rester une nuit de plus dans l'école…
Esthétiquement réussi, February n'en reste pas moins décousu et inutilement compliqué. Symptomatique d'une thématique déjà bien élimée et d'un réalisateur qui cherche à noyer le poisson, l'énigme n'a finalement pas de réelle conclusion. Tout cela manque cruellement de renouveau, et la chronologie volontairement faussée du récit n'apporte rien de plus.




Sixième film présentée en sélection officielle, Howl de Paul Hyett (The Seasoning House) débute par la description de la vie triste et monotone d'un contrôleur de train dans la banlieue de Londres. Obligé de faire des heures sup', ce contrôleur (Ed Speleers) va prendre la mauvaise ligne, puisqu'elle n'arrivera jamais à destination.
Véritable film de genre, Howl a tout à fait sa place dans cette compétition : des lycanthropes à foison, des maquillages et effets spéciaux parfaits (la spécialité de Paul Hyett avant de se lancer dans la réalisation) et une critique omniprésente de notre société consumériste et individualiste. Seul petit bémol, le comique de situation que l'on aime dans ce genre de série B est un peu trop présent pour le coup, empêchant de vraiment prendre au sérieux cette nouvelle version du mythe du loup-garou particulièrement réussie.




   

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