Gérardmer 2011 : Mirages

Les désarrois du désert

Affiche Mirages

Le premier film de Talal Selhami bénéficiait d'une petite réputation au sein d'un cercle d'initiés. A l'arrivée la déception est de mise (Richards).


Conçu comme un Cube inversé, à ciel ouvert ("un Nothing quoi" – Macfly) ("un Gerry oué" – Méro), le jeune réalisateur met à l'épreuve cinq personnages en plein désert, la carotte étant un magnifique bureau dans une entreprise ("un La Société quoi" - nicco). Une multinationale dont les locaux font grésiller le son (sûrement le buzz du film). Les mauvaises langues diront que l'image également saturait. Les haters ajouteront : "Les spectateurs aussi." Mais nous ne sommes pas de cette eau-là.
La preuve, Simidor a aimé, moyennement mais aimé (en même temps il a kiffé Alice Au Pays Des Merveilles).

Mirages
 

Souffrant d'une écriture et d'un montage pas assez resserrés, symptômes récurrents des premiers films, Mirages aurait gagné à avoir une mise en scène aussi épurée que son décor. Le jeune réalisateur propose des excès d'effets tels que les innombrables zooms / dézooms, souvent dispensables.
Plusieurs éléments ont malgré tout interpellé Mérovingien : une chaise roulante mystérieuse, de la fumée noire au lointain, l'apparition du père d'un des personnages en costard, des visions macabres, une société mystérieuse qui cherche un élu, des BALLES DE GOLF, un entre-deux monde paradisiaque qui vient hanter les vivants : it's smell like a Lost low cost.


L'avis de John B. Root
: "Moué, je préfère les méthodes de recrutement de Popaul Emploi."

L'avis de Aurélien F. : "J'ai pas vraiment aimé, mais heureusement je ne suis pas dans les remerciements donc ça va."




   

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